Pourquoi en occident les femmes noires n’aiment plus les hommes noirs ?
Marie Luce Béland musicienne Canadienne d’origine dominicaine disait « … Si aimer était si facile, nous serions tous en amour » si le sixième sens c’est l’intuition il ne serait pas irrationnel de dire que le septième sens devrait être le sentiment, cette sensation immatérielle gravée dans l’âme de tout individu. Cependant dans le quartier des sentiments, l’amour et la haine sont les maisons les plus en vue, lorsque la compassion est une donnée variable selon les individus et les situations. En tout cas Il faut cependant faire un distinguo entre aimer et l’amour, car certains aiment ne pas aimer, et certains au pire aime la haine. Et mieux, aimer obéit désormais à ce qui contribue à l’amour, et dans cette optique il est primordial de comprendre que c’est l’homme et ses attribus qui contribuent à son attraction pas l’homme tout court.
De Paris à New York de Londres à Montréal, les idylles entre les noirs sont explosives c’est un séisme qui menace de changer la face de toute une communauté tant on a l’impression que les noirs ne s’aiment plus assez pour vivre des idylles épanouis. La femme noire une fois de plus est accusée de tous les vices car elle serait celle qui s’est résolue en premier de chercher ailleurs, car l’homme noir de son époque ne répond plus à ses attentes.
Pourquoi les femmes noires de plus en plus trouvent des partenaires en dehors de leur race ?
Pour répondre à cette question il faut faire un constat sincère, la femme fusse-t-elle noire ou blanche cherchera toujours à se lier au mâle dominant, et la société racialiste occidentale a depuis consacré l’homme blanc comme le mâle dominant ; alors il est normal de comprendre que la femme noire, qui cherche plus de garantie dans sa vie, va foncièrement s’acharner à se lier à l’homme blanc qui serait le plus apte à répondre à ses attentes.
Si le phénomène de l’exogamie féminine noire en occident est devenu depuis une logique banale, dans le continent mère, l’Afrique on assiste à de véritables drames.
La globalisation avec internet a donné une nouvelle espèce de chasseuses de maris à peau blanche sur le continent ; aussi certaines ont le bagout de quitter leur foyer conjugal abandonnant maris et enfants pour s’exiler dans l’eldorado du mari blanc, où parfois elles finissent dans les réseaux proxénètes. Le tout au nom d’un idéal a elle imposé par la propagande occidentale.
Les hommes noirs d’Afrique quant à eux pendant que leurs grands-parents ont été des tirailleurs pour des idéaux qu’ils ne comprenaient pas, et ne les engageaient en rien, se tirent ailleurs pour un idéal instinctif lié à leur survie, et l’éducation occidentale qu’ils reçoivent depuis les indépendances dans leurs pays est hélas destinée à faire d’eux des travailleurs immigrés, il y’ a pas que leurs économies qui sont extraverties, l’éducation aussi; pour parachever au mieux ce qu’ils ont commencé à apprendre au pays, ils doivent s’expatrier, pareil pour avoir la meilleure satisfaction salariale.
Une fois arrivé en occident, ces africains sont frappés par les réalités moroses en dehors du choc culturel qui peut les dépayser et les déstabiliser, les fléaux tels que le racisme et les discriminations de tout ordre n’aident pas non plus leur intégration et leur progrès social. Ils sont ainsi relégués à l’échelle de personnages moins attractifs pour les relations idylliques. Aussi souvent la meilleure option pour eux c’est de se marier aux femmes du bercail sur lesquelles le statut d’expatrié leur confère un pouvoir et un attrait, l’occident faisant toujours rêver ceux restés au pays.
Cependant en général une fois que ces compagnes noires les rejoignent en occident, elles se rendent compte que leur mari si puissant et attrayant vu de loin n’est plus le mâle dominant vu de près, et forcement elles vont voir ailleurs, et c’est là que commence le drame.
Le célibat croissant des femmes noires en occident est l’autre réalité voire la preuve du refus de la femme noire de s’amouracher à ses congénères noirs, qui sont soit au même niveau que, elle, voire moins nantis, matériellement parlant. La femme noire en occident qui de plus en plus atteint les cimes de la société, en réussissant des études supérieures et en ayant des emplois hautement rémunérés cherche mieux, dans ce que les spécialistes en la matière ont appelé hypergamie, à savoir que ne serait digne de rentrer dans son lit, que ceux-là qui seraient des hyperpuissants dans l’échelle sociétale, et au point culminant de cette échelle sociétale il n y’a presque pas d’hommes noirs et ceux qui y sont, en général sont pris depuis très longtemps.
Le darwinisme social a mis les hommes noirs d’occident, dans une situation dramatique. Même après de bonnes études, très peu réussissent vraiment à se distinguer au plus haut niveau de l’échelle sociale et forcement ils deviennent moins attractifs pour la femme noire qui elle cherche toujours mieux, et le mieux n’est pas toujours noir.
L’expérience a prouvé que, à plus de 30 ans la plus part des hommes noirs en occident qui sont encore célibataires ont un problème social sérieux, qui empêche leur épanouissement idyllique . En général ils survivent au lieu de vivre, ils ont des problèmes d’insertion sociale liés soit au manque de papiers soit au casier judiciaire, et pire encore, même en ayant une certaine stabilité liée à l’emploi, en général ils ont eu des mauvaises expériences avec des relations passées, quand ils cherchaient à s’affirmer socialement, et parfois un brin revanchard ces déboires du passé influences négativement leurs relations futures avec les femmes noires.
Aux Etats unis plus de 95% d'hommes afro américains ont déjà été interpellé au moins une fois par la police dans leur vie, et plus de 50% ont été arrêtés au moins une fois dans leur vie, dans un pays ou tout est archivé electroniquement ces derniers ont désormais moins de chances de se trouver un emploi stable voir un logement lors d'un background check qui est devenu la norme pour tout. Ceci n'est pas le cas pour les femmes noires qui sont moins harcelées par le système carcéral dont le plus gros client reste la communauté noire.
Lorsque que la seule image du male de reference chez les jeunes noirs sans pères, reste le gangsta rappeur, la suite logique c'est la prison.
D’un autre coté les pressions raciales que les hommes noirs subissent en milieu professionnel et dans la société racialiste occidentale influencent tout aussi négativement leurs relations avec leurs partenaires noires, qui fatiguées de voir leurs hommes abattus et incapables de faire face à une société qui les écrase vont voir ailleurs. Les femmes en général n’aiment pas les faibles, car elles se sentent subitement en danger avec des partenaires pareils.
A l’exogamie féminine des femmes noires il faut aussi ajouter l’exogamie masculine des hommes noirs en occident, car en la femme blanche ils trouvent une épaule sur laquelle ils peuvent pleurer, les femmes blanches savent très bien quels sont les tenants et les aboutissants de la société occidentale, et elles seraient plus à même d’épauler leur mari noir qui hélas formaté par la société racialiste, s’appuie souvent sur le paternalisme de la femme blanche pour atteindre un certain équilibre social. Et dans ces unions il est facile de comprendre qui exerce la puissance paternelle, les hommes noirs qui ploient sur les méfaits du système de darwinisme social qui les exclus de manière subtile de tout progrès social sont relégués au rang d’assistés.
Le système d’exclusion de l’homme noir à l’ascension sociale crée des effets pervers grave comme l’homosexualité qui est en train de prendre le contrôle de la communauté noire en occident, les hommes noirs de plus en plus rejetés par la gent féminine de leur race se sont retournés sur leurs congénères de même sexe pour se soutenir dans une espèce de solidarité des bannis. Dans une ville comme Atlanta qui est considérée comme la Mecque de l’homosexualité noire aux Etats-Unis avec plus de la moitié de la population des hommes noirs de la ville qui avouent avoir eu au moins une fois dans leur vie une expérience sexuelle superficielle ou profonde, avec les partenaires du même sexe, les prostitués homosexuels de la ville assurent que les 90 pourcent de leur clientèle est constituée d’hommes noirs. Le phénomène de l’homosexualité est aussi entrain de grandement affecter le paysage démographique de la ville d’Atlanta, si en 2000, 64 pour cent des habitants de la ville étaient noirs en 2010 on ne comptait plus que 54 pour cent de noirs à Atlanta soit une perte drastique de 10 pourcent, en 10 ans, pour des raisons simples, les homosexuels ne se reproduisent pas.
La femme noire hypergame et son alter ego l’homme blanc hyperpuissant, cependant ne forment pas toujours le couple idéal car la femme noire dans sa quête du meilleur mâle ne subit pas moins des revers liés à sa race, car elle est malgré tout pas toujours acceptée dans la société racialiste occidentale, puis qu’en général l’homme blanc ira toujours en premier vers la femme blanche.
Cependant dans son envie de sécurité la femme noire parfois fera sacrifice de son honneur, en acceptant volontiers une polygamie subordonnée dans les faits, en devenant la maîtresse qui n’aspire que rarement à prendre la place de la femme blanche légitime, même quand elle est l’épouse légitime elle tolère souvent les frasques extra conjugales de son homme blanc sans broncher, les taux de divorce de ces unions sont parmi les plus bas dans la société occidentale réputée être volatile, ce qui sous-entend que lorsque ça ne marche pas il y a quelqu’un qui supporte le poids de l’union pour que ça continue.
Les hommes hyper puissants se taillent la part du lion. Ce que l’on a appelé en Afrique dans les années 80 le second bureau n’est que la réalité selon laquelle les grands patrons, ceux-là qui ont le pouvoir de décision sont les hommes les plus recherchés sur le marché des idylles, et beaucoup s’emploient à satisfaire cette demande au meilleur de leur possibilité. Tandis que les hommes noirs sont forcés au célibat à cause de leur manque d’opulence, plus de 60 pourcent de femmes noires célibataires sont dans des relations avec les 15 à 20 pour cent d’hommes blancs ou noirs plus nantis, qui en général ont déjà soit une épouse soit une concubine.
Pendant que certaines femmes noires se battent pour s’accrocher aux hommes les plus riches et puissants, une frange non négligeable s’emploie à vivre dans les fantasmes, elles attendent l’homme idéal. Elles préfèrent vivre dans le rêve entretenant des idylles imaginaires avec des vedettes hollywoodienne, car le cinéma et la propagande occidentale leur a offert l’opportunité de découvrir des hommes hyperpuissants qu’elles aimeraient à tout prix avoir dans leur lit, et si vous n’êtes pas à la hauteur de ces héros il y a des fortes chances que vous passiez à la trappe, ou alors elles vous garderaient de manière provisoire par ce que vous subvenez à ses besoins basiques en attendant mieux.
Dans la même catégorie des héros imbattables et hyperpuissant il y a Jésus Christ le plus grand amour des femmes noires chrétiennes d’occident, où les églises de réveil chrétien font des ravages dans les foyers conjugaux.
Les ferventes chrétiennes mettent leur homme en compétions directe avec un homme Dieu, tellement puissant qu’il ne donne aucune chance aux pauvres mortels que sont les hommes noirs.
L’amour profond des hommes hyperpuissants par les femmes noires a développé une nouvelle tendance perverse. Pour montrer leur allégeance au mâle dominant comme dans les cas de proxénétisme on obéit aveuglement à son maquereau pour espérer ses faveurs en vain... les femmes noires œuvrent aussi désormais à l’émasculation de l’homme noir jugé moins puissant. Si la femme noire chrétienne forcerait son conjoint noir à se soumettre à la loi de Jésus Christ, à savoir soumettre son conjoint noir à la domination d’un Jésus Christ blanc, dans la vie en général être puissant, sous-entend souvent être l’oppresseur, aussi les femmes noires deviennent pour la communauté noire un agent en collusion avec les forces qui s’emploient à asservir la race noire. Non contentes de soumettre leur potentiel conjoint au respect de la donne établie par le mâle blanc dominant, les femme noires célibataires qui le sont pour toutes les raisons évoquées plus haut, élèvent leur enfants de sexe masculin dans la reconnaissance du pouvoir du mâle blanc dominant , et encourage souvent implicitement la féminisation de la gent masculine noire pour la rendre plus malléable à la soumission, car il ne faut absolument pas faire ombrage à son homme idéal, ni encore moins perdre leur place de femme prédominante dans la vie de leur enfant mâle par une future épouse. Si dans l'Afrique antique on devenait homme après une initiation éprouvante en foret avec les aînées hommes, en occident les jeunes hommes prennent plus des tendances féminines quand ils sont élevés exclusivement par la gent feminine qui souvent par égoïsme n’hésite pas à couper à la source toute velléité qui remettrait en question leur influence et l’autorité du mâle dominant blanc qui pour longtemps encore restera son homme idéal, tant que les hommes noirs ne trouvent pas les moyens d’une politique de réaffirmation de leur identité qui passe par une appropriation des attributs sociaux tels que le pouvoir économique.
Même si sur le plan typiquement sexuel les hommes noirs continus à jouir de leur cliché de force de la nature, qui hélas les relègue plus au rang d’objet sexuel et moins de partenaire dans la vie, aussi bien pour les femmes noires que blanches, il est cependant important de noter qu’en dehors des peureuses et des spéculatrices qui craignent les représailles de la société racialiste au cas où elles s’amourachaient des hommes noirs qui ont l’audace de prendre position contre les injustices subies par leur race, beaucoup de femmes noires occidentales qui ne jurent que par le mariage endogamique le font en général sur la nostalgie d’un passé glorieux, pour faire un contrepoids au pouvoir dominant qui jadis les réduisit à l’esclavage, et continue de réguler tous les secteurs clef de la vie en occident.
Cette tendance qui s’est vulgarisée avec les mouvements de négritude en Europe et de la renaissance de Harlem aux Etats-Unis au début du 20 e siècle avec des slogans tels que « le noir est beau » se projette aussi dans l’avenir en aspirant à la construction d’une nation noire forte et fière, qui commence par la cellule familiale.
Quoi qu’il en soit l’idée sous-jacente reste l’hyperpuissance des individus ou d’un groupe d’individus. Cependant il est a noté que dans l’optique de la fierté noire, paradoxalement certaines femmes noires une fois encore choisissent de convoler en justes noces avec les hommes blancs en qui elles trouvent des prérogatives matérielles et le courage de décrier les injustices, ces derniers semblant souvent défendre de leur piédestal avec plus d'intelligence et d’acuité les idéaux de justice et de progrès social de la race noire mieux que les hommes noirs qui une fois encore ne bénéficient pas toujours de plateforme idéale pour mieux exprimer leur idéaux; à la télévision les meilleurs experts du monde noir ne sont jamais noirs.
Par Hubert Marlin Elingui Jr.
Journaliste Ecrivain